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Les débats parlementaires autour de la Réforme des Retraites sont en cours à L’Assemblée Nationale.

Ce projet de loi prévoit de repousser l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans et d'accélérer l’allongement de la durée de cotisation nécessaire pour obtenir une pension à taux plein.

La première conséquence de cette réforme sera de baisser le niveau moyen des pensions. Cette réforme pénalisera plus particulièrement les femmes qui réunissent moins de trimestres validés que les hommes, notamment du fait de leurs interruptions de carrière plus fréquentes et leurs emplois à temps partiel subis. Les conséquences les plus négatives de ce projet de loi porteront sur les ouvriers, les employés et les professions intermédiaires, qui en moyenne, entrent dans la vie active plus tôt que le reste de la population.

L’augmentation de l’âge légal de départ à la retraite maintiendra les plus âgés des salariés à leur poste de travail, libérant d’autant moins d’emplois pour les salariés les plus jeunes, alors qu’ils subissent un taux de chômage plus élevé que le reste de la population.

Près d’un salarié sur deux âgé entre 55 et 64 ans n’étant pas en emploi, repousser l’âge légal de départ à la retraite aura des conséquences négatives sur les autres comptes sociaux, en particulier ceux des départements qui versent le Revenu de Solidarité Active, et ceux de l’UNEDIC qui versent les allocations chômage.

Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR), dans son rapport annuel de septembre 2022, précise que « les résultats de ce rapport ne valident pas le bien-fondé des discours qui mettent en avant l’idée d’une dynamique non contrôlée des dépenses de retraite ».

Toutes les organisations syndicales représentatives des salariés ont fait savoir leur désaccord total avec ce projet de réforme.

Les différentes journées de manifestations à  Châlons ont connu une participation jamais vues depuis des décennies.

L’espérance de vie en bonne santé tendant maintenant à stagner, ce sont deux années de bonheur qui seront prises aux Françaises et aux Français.

Dans notre ville, avec un taux de pauvreté de 21%, la municipalité se positionne-t-elle contre cette réforme qui impactera nombre de châlonnais.es et notamment les agents municipaux ? Nous ne les avons pas entendus…

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Agnès Guyot - La France Insoumise

pour le groupe Ensemble à Gauche

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